Prise
en charge des personnes souffrant d'addiction aux drogues illégales et à l'alcool.
Historique et contexte récents, perspectives et opportunités pour le futur.
Programme
:
Dès 18h30 Apéritif offert par Trait d’union
Bilan de la présentation :
Lors de l’AG 2013, les membres de Trait d’union plébiscitait la mise en place d’une action présentée sous le titre « Echange autour des dépendances : quelle prise en charge en 2013 ? Collaboration interinstitutionnelle (RIFA) »
Suite à un premier échange au sein du comité de Trait d’union, la forme de la Table Ronde, réunissant des acteurs du terrain, a été retenue. Un groupe de coordination est mis sur pied composé de trois membres du comité. Il est proposé d’impliquer dans ce groupe Guido Biscontin, membre de Trait d’union et « coordinateur de la prise en charge des personnes dépendantes » pour le Département de la santé et des affaires sociales (DSAS), afin de préciser la ou les questions à traiter à la Table Ronde et identifier les intervenants susceptibles d’être invité à participer. Nous tenons à le remercier vivement pour son engagement.
Après quelques prises de contact auprès des acteurs susceptibles d’intervenir au sein d’une Table ronde (politique ; intervenant social et médical spécifique aux questions de dépendance), il a été décidé d’organiser en deux temps l'action. Une première étape se centrera sur la présentation du concept de coordination en matière de dépendance et de la démarche engagée dès 2008 par le Service du médecin cantonal. L’organisation d’une Table ronde pour débattre de l’opérationnalisation du concept et les suites données au rapport déposé en mai 2011 sera proposée aux membres lors d’une prochaine Assemblée générale.
Suite à cette décision, Guido Biscontin, « coordinateur de la prise en charge des personnes dépendantes » a accepté de venir nous présenter sa vision du concept de coordination dans une conférence intitulée "Prise en charge des personnes souffrant d'addiction aux drogues illégales et à l'alcool. Historique et contexte récents, perspectives et opportunités pour le futur."
Plus de 20 personnes se sont déplacées au restaurant de l’Epée. Nous tenons à remercier l’engagement de chacun et chacune.
Après un bref rappel des origines de cette action, la parole a été donnée à Guido Biscontin. Trois axes ont été abordés : historique et contexte politique en lien à la prise en charge des questions d’addiction ; présentation du projet fribourgeois de coordination de la prise en charge des personnes souffrant d’addiction : objectifs et résultats ; perspectives et opportunités pour la suite. Nous invitons les membres à consulter le rapport très complet déposé en mai 2011.
Par la suite, la parole a été donnée à l’assemblée. De nombreuses thématiques ont été abordées permettant de mettre en exergue les questions et/ou préoccupations des professionnels en lien à la prise en charge des personnes souffrant d’addiction (enjeux en lien à la coordination de l’orientation des personnes vers es différentes structures d’aide ; enjeux en lien à l’évolution vers un paradigme de « l'addiction » prenant en compte les dépendances à l’alcool et aux drogues illégales ; enjeux en lien à l'évolution des profils des personnes prises en charge dans les structures résidentielles vers des problématiques multiples ; enjeux pour les structures résidentielles face à la prise en charge de personnes non abstinentes ou en programme de substitution). Autant de thèmes à traiter ors d’une prochaine Table ronde.
La soirée fut riche en informations. L’analyse de l’évolution des représentations et des politiques en matière d’addiction a été des plus intéressantes, permettant de remettre les préoccupations du terrain au centre des débats. Nous remercions vivement Guido Biscontin pour son investissement et la qualité de sa réflexion. Nous encourageons les membres de Trait d’union, présents ou non à la soirée à nous faire part de leurs commentaires quant à cette action ou à poser des questions complémentaires en lien avec la problématique des personnes souffrant d'addiction aux drogues illégales et à l'alcool. Ces interrogations devraient permettre de venir nourrir les débats en vue d’une future Table ronde.